Présentée au salon de l’automobile de Paris, le Mini Scooter E constitue la percée bavaroise en matière de mobilité électrique.
La légendaire marque britannique étant désormais chapeautée par la firme allemande BMW, il était temps de commencer à expérimenter de nouvelles idées, telles qu’un scooter électrique.
Munich a pensé que lancer un véhicule aussi risqué qu’un scooter électrique sous la marque BMW ne serait pas une bonne idée si le scooter était un échec. Ils ont donc expérimenté avec leur nouvelle marque, Mini, qui était le cadre idéal pour une idée destinée à un public jeune.
Ils se sont donc lancés et le Mini Scooter E Concept a été dévoilé au Mondial de l’Automobile de Paris 2010. Le pari était lancé.
Présentation du Mini Scooter E concept
Le nouveau scooter de Mini a des lignes arrondies, recherchant la similitude avec la voiture culte Mini. Doté de roues de 11 pouces, de détails rétro et d’une esthétique chic, il est équipé d’une batterie lithium-ion qui se recharge via une prise Schuko classique – avec 5 mètres de câble auto-enroulant – cachée derrière un cache latéral éclairé.
La caractéristique la plus frappante était l’instrumentation amovible, puisqu’il s’agissait d’un iPhone, un smartphone de pointe avec Internet, GPS intégré et détecteur de mouvement – en plus d’être un téléphone, bien sûr.
L’insertion de l’iPhone dans la Mini déverrouillait le scooter et le rendait prêt à partir ; c’est la clé de contact. Mais l’iPhone est aussi l’instrumentation, le GPS avec Google Maps – ce qui était révolutionnaire pour un scooter – et un outil qui permet à tous les scooters Mini d’être interconnectés les uns avec les autres, créant ainsi un réseau social de mini-scooters.
En avance sur tous les constructeurs, le smartphone remplissait à l’époque – il y a 14 ans – les fonctions de navigateur GPS, de lecteur de musique et de téléphone.
Une curiosité : le système est programmé pour que lorsqu’il croise un autre Mini scooter, il éclate contre l’autre… Et une autre : le compteur de vitesse qui entourait l’iPhone était un tube circulaire rempli d’un liquide qui se dilatait à mesure que la vitesse augmentait, une fonction similaire à celle d’un thermomètre.
Bien sûr, il y avait aussi une vaste gamme d’accessoires tels qu’un casque qui se connecte via Bluetooth à l’instrumentation, c’est-à-dire à l’iPhone, un porte-bagages et même un ensemble de tasses à thé, très British…..
Ce sympathique scooter électrique n’a jamais vu le jour, mais il était le premier précurseur de ce qui est aujourd’hui courant, et nous parlons de 2010.