Kawasaki Z e-1 la ninja électrique

La première Ninja électrique de Kawasaki:

Kawsaki a enfin décidé de se lancer dans la transition avec cette ninja électrique,

Pendant longtemps, alors que diverses jeunes entreprises dédiées aux motos électriques émergeaient et disparaissaient, avec seulement quelques firmes américaines et européennes parvenant à s’implanter durablement, nombreux étaient ceux qui anticipaient avec impatience les initiatives que les fabricants japonais pourraient déployer dans le secteur de l’électromobilité. Cependant, jusqu’à récemment, le public n’a été témoin que de la présentation de quelques prototypes de motos et de tentatives discrètes d’entrée sur les marchés internationaux. Aujourd’hui, cependant, Kawasaki prend l’initiative et fait un pas significatif dans ce domaine.

ninja électrique

Les deux versions du modèle e-1 se révèlent particulièrement adaptées dans les régions où la législation impose aux conducteurs novices de débuter avec des engins à puissance réduite, ainsi que dans les environnements urbains où les vitesses de circulation sont modérées et où une autonomie restreinte ne constitue pas un handicap majeur. En effet, ces véhicules affichent une vitesse de pointe approximative de 82 km/h et une autonomie estimée par Kawasaki à environ 66 km. Il est important de noter que ces données sont fournies avec certaines réserves.

Les e-1 disposent d’une fonctionnalité innovante nommée “e-boost”, conçue pour fournir aux conducteurs un surplus de puissance durant un intervalle de 15 secondes. Cette fonction se révèle particulièrement utile lors des manœuvres de dépassement ou pour gravir des pentes. Lorsque le mode “Road riding” est activé, l’utilisation de la fonction “e-boost” permet d’atteindre des vitesses maximales de l’ordre de 95 km/h . En mode “Eco”, optimisé pour une consommation énergétique minimale, l’activation de “e-boost” permet d’augmenter la vitesse maximale de 58 km/h à 71 km/h. La restriction d’utilisation de “e-boost” à 15 secondes a été mise en place pour prévenir les risques de surchauffe, comme l’indique Kawasaki.

Kawasaki n’a pas détaillé les conditions spécifiques sous-jacentes à l’autonomie annoncée de 66 kilomètres pour la e-1, mais en examinant les caractéristiques de performance de la moto, il est raisonnable de supposer que cette estimation est basée sur une utilisation principalement urbaine. Avec une vitesse de croisière plafonnée à approximativement 82 km/h, envisager de naviguer avec la e-1 sur les vastes et rapides autoroutes américaines relèverait d’une audace confinant à la témérité.

Le système de régénération d’énergie embarqué sur la moto électrique Kawasaki e-1 est conçu pour capitaliser sur les forces de décélération, redirigeant ainsi l’énergie vers la batterie pour la recharger. Cependant, il est crucial de noter que l’efficacité de ce mécanisme de régénération n’est pas constante. En effet, à mesure que la batterie se rapproche progressivement de sa capacité de charge maximale, l’impact de la régénération sur l’autonomie de la moto tend à diminuer proportionnellement.

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Les modèles e-1 sont conçus avec des caractéristiques ingénieuses, optimisant leur performance pour les trajets urbains auxquels ils sont destinés. Au lieu d’incorporer une unique batterie encombrante et pesante, Kawasaki a choisi d’équiper ces motos de deux batteries lithium-ion amovibles. Ces dernières peuvent être rechargées soit directement sur le véhicule, soit retirées pour un rechargement à l’intérieur, offrant ainsi une flexibilité notable aux usagers. D’après Kawasaki, une recharge complète d’une batterie totalement vide nécessiterait approximativement 7,5 heures avec un chargeur de niveau 1.

De plus, une batterie séparée de 12 volts est réservée à l’alimentation des lumières et des instruments de bord. L’adaptateur de charge est astucieusement logé sous la selle, laissant un espace supplémentaire pour y insérer un antivol en U ou d’autres petits objets utiles au quotidien. Les e-1 offrent également un espace de stockage supplémentaire de cinq litres, situé à l’endroit habituellement réservé au réservoir d’essence sur les motos conventionnelles, fournissant ainsi un espace de rangement pratique et accessible pour les conducteurs.

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Bien que la Ninja e-1 arbore le design distinctif de ses consœurs de la gamme Ninja, elle propose une position de conduite droite et neutre, plus adaptée à la conduite urbaine qu’à une posture agressive requise sur les circuits de course. Une des fonctionnalités notables pour la conduite en milieu urbain est le mode “Walk” avec fonction de marche arrière. Cette caractéristique permet au conducteur de manœuvrer la moto via la poignée des gaz, permettant un déplacement vers l’avant à une vitesse d’environ 4,8 km/h ou un recul à approximativement 2,9 km/h.

En outre, ces motos d’entrée de gamme présentent des caractéristiques qui leur confèrent une allure plus haut de gamme. Parmi celles-ci, on compte un écran TFT couleur de 4,3 pouces, équipé de la connectivité Bluetooth, ainsi qu’un système d’éclairage intégralement à LED. Ces éléments contribuent à enrichir l’expérience de conduite tout en offrant un style moderne et attrayant.

Le prix de vente recommandé s’établit à 7 299 dollars pour le modèle Z et à 7 599 dollars pour la Ninja. Ces motos sont donc proposées à un tarif inférieur, bien que leurs performances soient moindres, comparativement au modèle d’entrée de gamme de chez Zero. Toutefois, elles se positionnent comme légèrement plus onéreuses, plus performantes et moins atypiques que le MetaCycle de Sondors — à supposer que vous puissiez acquérir un MetaCycle avant que Sondors ne se retrouve en situation de faillite. Le marché offre désormais quelques options intéressantes provenant de fabricants renommés et établis.